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L’écologie en République Démocratique du Congo

Le changement climatique est de plus en plus présent dans l’actualité. Ce phénomène touche tous les pays du monde. La République démocratique du Congo, qui possède de grandes ressources naturelles, notamment la tourbière tropicale et le deuxième poumon de la planète, fait aussi face à ce défi. A travers l’action du gouvernement, le pays compte bien lutter contre le changement climatique. Une fondation, la Fondation la Colombe Œuvres Sociales (FCOS) créée par Hamida Chatur Kamerhe, compte bien aussi participer à lutter contre la dégradation de l’environnement.

Actualités

La situation écologique dans le bassin du Congo se dégrade

Malgré les nombreux avertissements établis ces dernières années, et plus particulièrement ces derniers mois, la déforestation massive qui a lieu dans différents endroits du monde ne cesse de s’accroître. Si bien souvent, on aborde la question de la déforestation en...

La gestion des déchets : un défi majeur à relever en RDC

A l’unique échelle de la capitale de la République Démocratique du Congo (RDC), les études démontrent la population de Kinshasa produit environ 7 000 tonnes de déchets au quotidien. Si l’on mesure ce phénomène sur une année, on estime que chaque habitant de la...

Qui est Hamida Chatur Kamerhe ?

Hamida Chatur Kamerhe est mariée à Vital Kamerhe, le Directeur du Cabinet du Président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi. Dans la veine de son mari qui a créé son propre parti politique « Union pour la Nation Congolaise » afin de promouvoir un pays uni et d’assurer une paix durable sur l’ensemble du territoire congolais, Hamida Chatur Kamerhe s’engage dans de nombreux projets pour l’amélioration de la vision sociale de la République démocratique du Congo.

En 2004, elle fonde une association à but non lucratif. Appelée « Fondation la Colombe Œuvres Sociales (FCOS) », elle a pour but d’agir en faveur de l’environnement, de l’entrepreneuriat, de la santé et de l’éducation. Hamida Chatur Kamerhe est, depuis sa création, présidente de l’association et s’implique jour après jour dans de nombreux projets locaux et nationaux. Par exemple, elle se rend régulièrement dans des centres pour personnes en situation de handicap dans des centres accueillant des personnes âgées ou encore auprès des enfants malades. Elle est aussi investie dans l’émancipation des femmes congolaises. Enfin, la Fondation la Colombe Œuvres Sociales agit en faveur de l’environnement. Elle lutte contre le changement climatique et fait de la protection de la nature son champ de bataille pour que la population puisse s’emparer du bien-fondé de la conservation de l’environnement et de la protection des espèces animales et végétales. Dans cet objectif, Hamida Chatur Kamerhe a récemment participé à une action de reboisement d’acacia au village Mongata.
Grâce à ses actions, Hamida Chatur Kamerhe est une figure emblématique de lutte en faveur de l’action sociale et de l’environnement de la République démocratique du Congo.

Les ressources naturelles de la République démocratique du Congo

La République démocratique du Congo est un pays du continent Africain qui s’étend de l’océan Atlantique jusqu’au plateau de l’Est. La RDC est traversée par le fleuve Congo, qui est le deuxième plus grand fleuve au monde après l’Amazonie. Le pays est l’un des « géants » de l’Afrique au vu de sa grande superficie (2 345 410 km2), de sa localisation au centre du continent, de ses énormes richesses naturelles et de sa population nombreuse.

Les milieux naturels

La République démocratique du Congo est soumise à trois types de climats différents : le climat équatorial, le climat tropical et le climat de montagne.
Une grande partie du pays est occupée par l’ensemble forestier du bassin du Congo, qui est considéré comme le deuxième poumon de la planète après la forêt amazonienne. Cet ensemble se compose de forêts tropicales. Le sud et le centre de la RDC sont le domaine des savanes arborées. Enfin, l’Est du pays est bordé par le Grand rift est-africain, un domaine montagneux, fait de collines, de grands lacs mais également de volcans.
La République démocratique du Congo est aussi traversée par de nombreux cours d’eau qui irriguent l’intégralité du pays. Ils sont répartis en trois groupes distincts : les lacs de plateaux comme Moero, Delcommune, les lacs résiduels comme Tumba et Mai-Ndombe et les lacs de montagnes comme Tanganyika et Kivu.
Enfin, la RDC est occupée par la plus grande tourbière tropicale du monde, vieille de plus de 11 000 ans, elle constitue une réserve immense de CO2. Elle s’étend sur une superficie de 145 000 km² sur une profondeur de 2 à 6 mètres

La faune et la flore

La République démocratique du Congo est habitée par une diversité de faune et de flore importante. Les experts ont recensé plus de 4000 espèces végétales indigènes.
En RDC, on trouve aussi de nombreuses espèces animales comme des mammifères qui vivent exclusivement dans cette zone (le Gorille de montagne, le Gorille des plaines, l’Okapi, le Bonobo, le Rhinocéros blanc du nord, etc.). En 2019, les scientifiques ont recensé 1 107 espèces d’oiseaux. De même, on dénombre de nombreuses espèces de batraciens et de reptiles et les poissons ne sont pas en reste puisqu’on compte une quarantaine de familles, soit environ 1000 espèces. 80% d’entre elles vivent dans le système fluvial qui traverse la RDC et les 20% restant sont présents dans les lacs de l’est. Enfin, la République démocratique du Congo est aussi habitée par de nombreux insectes.
Toutes ces ressources naturelles sont sous l’attention particulière de l’Etat. Ainsi, les zones de conservation et les territoires protégés comprennent 11 % de la surface du pays (d’après les données de 2014).

Les dangers qui pèsent sur ces ressources naturelles

Malgré ces zones de protection, les ressources naturelles du pays sont soumises à de nombreux dangers.

Les activités humaines

Les activités humaines impactent les ressources naturelles de la République démocratique du Congo. La RDC fait face à la déforestation. Par exemple, l’extraction de cuivre, de cobalt et de diamants menace la forêt, deuxième poumon de la planète. De plus, les projets d’hydroélectricité menacent la forêt humide. La destruction des forêts primaires est jugée inquiétante par les experts en 2019. D’après l’ONG Global Witness, les sociétés d’exploitation des forêts au Congo ne respectent pas les lois internationales du commerce du bois (données de 2015).
L’agriculture, qui est le principal secteur économique du pays, a aussi un impact sur les ressources naturelles de la RDC. De nombreuses communautés congolaises pratiquent encore l’agriculture itinérante sur brûlis, véritable fléau pour la forêt.

L’exploitation des ressources

En plus d’avoir un impact sur l’environnement, l’exploitation des ressources naturelles comme le cuivre, les diamants, le zinc et le coltan a un impact sur la stabilité économique et géopolitique de la RDC.
Comme mentionné plus haut, la tourbière tropicale du bassin du Congo stocke d’énormes quantités de carbone, environ 30 milliards de tonnes, ce qui représente l’équivalent de vingt ans d’émissions d’un pays de la taille des Etats-Unis. Protéger cette tourbière est indispensable, car si elle est détruite par la déforestation cette quantité importante de carbone se retrouverait dans l’atmosphère, ce qui impacterait fortement le changement climatique.

 

Les pollutions

La République démocratique du Congo et principalement sa capitale, Kinshasa, est touchée par la pollution aux déchets. Chaque jour les 10 millions d’habitants de la capitale produisent 7000 tonnes de déchets, ce qui équivaut à 260 kilos par habitant chaque année.
Cette pollution est une véritable problématique pour l’Etat, car, en 2017, la principale artère fluviale de la capitale était recouverte d’une épaisse couche de plastique. Ces déchets proviennent de l’espace public et sont emportés lors des fortes pluies.

 

Les tourbières du Congo

Les projets d’infrastructure potentiels qui se profilent à l’horizon constituent une menace sérieuse pour les tourbières boisées du bassin du Congo et pourraient empêcher la réalisation des objectifs mondiaux en matière d’atténuation du changement climatique, selon un expert environnemental.

S’étendant sur 3,7 millions de kilomètres carrés et 10 pays, dont la République démocratique du Congo et la République du Congo, le bassin du Congo contient la plus grande étendue non perturbée de forêts tropicales humides et de tourbières du monde. La région abrite une riche diversité biologique, notamment le grand singe le plus menacé au monde, le bonobo (Pan pan panicus), et fournit de la nourriture, un abri et des moyens de subsistance à 40 millions de personnes. Protégé par un accord international avec la Banque mondiale depuis 2002, le bassin fait aujourd’hui l’objet d’une préoccupation environnementale renouvelée, alors que Greenpeace et le programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) tirent la sonnette d’alarme sur le projet de construction d’un barrage massif et d’une grande autoroute pour aider les explorations minières, gazières et pétrolières.

« La tourbière retient environ 30 gigatonnes de carbone, soit l’équivalent de 15 à 20 ans d’émissions américaines », déclare Dianna Kopansky, chargée de programme UN-REDD (Réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts) au PNUE, qui interviendra lors du Forum mondial des paysages (FMP) le 19 décembre à Bonn, en Allemagne.  « Pour l’instant, tout est bloqué, il n’y a pas d’émissions – c’est un flux naturel d’émissions et de séquestration ».

La destruction des forêts de tourbières du Congo pourrait freiner les progrès vers la réalisation de l’objectif de lutte contre le réchauffement climatique convenu par près de 200 pays lors des négociations des Nations unies sur le climat en 2015, qui consiste à limiter l’augmentation de la température mondiale à bien moins de 2 degrés Celsius, et à poursuivre les efforts pour limiter l’augmentation à 1,5 degré Celsius.

Les actions du gouvernement et de la Fondation la Colombe Œuvres Sociales

Concernant la pollution et la gestion des déchets, la capitale de la RDC, Kinshasa, a lancé, avec l’aide de l’Union Européenne, un programme de lutte contre l’insalubrité. Ainsi, une usine de traitement des déchets plastiques a été mise en marche en 2015 et 61 stations à ordures ont ouvert.
Lors du Sommet de l’action pour le climat qui s’est tenu le 23 septembre 2019, le président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a dévoilé ses nobles intentions en faveur de l’environnement. Ayant conscience de l’importance et de l’utilité pour le climat de la biodiversité végétale et animale de son pays, il a plaidé pour la mise en place de partenariats efficaces ainsi que le transfert de technologies pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre.
Pour lutter contre le plus grand fléau du pays, la déforestation, Hamida Chatur Kamerhe a récemment mené une grande opération de reboisement avec sa « Fondation la Colombe Œuvres Sociales ». Replanter des arbres est bénéfique, car ils purifient l’atmosphère en capturant du CO2 et en libérant du dioxygène. De plus, ils attirent la pluie et leur système racinaire filtre l’eau. Ils jouent également un rôle de stabilisateur pour les sols. En RDC, le reboisement n’existe presque pas, c’est pour cela que la Fondation d’Hamida Chatur Kamerhe a décidé de planter 350 000 acacias sur 500 hectares au village Mongata. L’objectif de ce puits de carbone est de capturer 1 million de tonnes de CO2 pendant une durée de plus ou moins 15 ans. Si cet objectif est atteint, le village Mongata constituera un des plus grands puits de carbone en République Démocratique du Congo.

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